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Encre d'époque.
13 mai 2020

Un racisme imaginaire : islamophobie et culpabilité de Pascal Bruckner

 

"La critique d'une religion relève de l'esprit d'examen mais certainement pas de la discrimination. Frapper un fidèle est un délit. Discuter d'un article de foi, d'un point de doctrine, est un droit. Confondre les deux constitue un amalgame insupportable."

"Éternel travers de l'ultra-gauche : elle a toujours une barbarie de retard, elle garde les yeux fixés sur le national-socialisme d'hier pour mieux s'aveugler sur ses versions contemporaines."

"Islamophobie est d'abord le nom d'une blessure narcissique inversée en rancœur."

 

Pascal Brukner

Résumé :

Il existe assez de racismes véritables pour que l’on n’en invente pas d’imaginaires.
Depuis trente-cinq ans, le terme d’« islamophobie » anéantit toute parole critique envers l’islam. Il a pour double finalité de bâillonner les Occidentaux et de disqualifier les musulmans réformateurs.
Une grande religion comme l’islam n’est pas réductible à un peuple puisqu’elle a une vocation universelle. Lui épargner l’épreuve de l’examen, entrepris depuis des siècles avec le christianisme et le judaïsme, c’est l’enfermer dans ses difficultés actuelles. Et condamner à jamais ses fidèles au rôle de victimes, exonérées de toute responsabilité dans les violences qu’elles commettent.
Démonter cette imposture, réévaluer ce qu’on appelle le « retour du religieux » et qui est plutôt le retour du fanatisme, célébrer l’extraordinaire liberté que la France donne à ses citoyens, le droit de croire ou de ne pas croire en Dieu : tels sont les objectifs de cet essai.

Mon avis :

J’ai lu ce livre car il est islamophobe. Magnifiquement islamophobe ! Il dit non à la censure islamique et à sa violence.
J’ai lu ce livre, car je n’en peux plus d’entendre les acteurs et actrices du monde musulman jouer les pleureuses professionnelles, dès que quelques choses vient heurter leur petite susceptibilité mal placée.
J’ai lu ce livre, car j’en ai marre qu’une bonne partie de la presse française et étrangère, donne raison à ces islamistes et fachos, et qu’elles leur octroient toujours une tribune pour jouer les victimes et étaler leur « martyr ». Martyr qui est pure affabulation évidemment, mais qui s’avère un titre de noblesse important à décrocher, quitte à oublier son passé, ignorer son présent et à manquer de subtilité… Les juifs d’hier ne posaient pas de bombe et étaient réellement victimes d’un dictateur, on est loin des gens pour qui respecter la loi et le pays est un problème…
J’ai lu ce livre, car je suis fatiguée d’entendre dire que la France porte en elle la cause des dérives meurtrières d’une religion qui n’a jamais été de paix. Parce qu’elle a colonisé, parce qu’elle a réduit en esclavage, parce que croisade, parce que discrimination, parce que ci, parce que ça, quand on les écoute la France mérite ses malheurs. C’est oublier d’une part que les musulmans portent en eux et dans leur histoire, l’inégalité des religions et des êtres, la haine, le meurtre, l’esclavagisme, la colonisation, le racisme, et d’autre part c’est oublier que la discrimination que l’on attribue à l’Etat français est une connerie inventée par ce même état pour excuser l’inexcusable lors des émeutes islamistes en 2005.
J’ai lu ce livre, parce que je suis fatiguée de voir que l’intégrisme islamiste devient une norme à défendre dans l’esprit des passifs et des collabos français : la romancière bidule, l’idiot du village Edwin Pewel, le fou furieux JL Mélanchon….
J’ai lu ce livre, car derrière le terme « islamophobe » employé à tort et à travers par les intégristes et leurs collabos, se cache le racisme contre la France et le communautarisme musulman. Et ce terme, couplé avec la repentance maladive de la France, fait des ravages dans la démocratie française, ses combats d’égalité, son avenir, sa paix, sa sécurité, sa liberté. Devant ce mot et tout ce qui va avec comme les discours racialistes, la raison démissionne, la peur domine ; il est temps que cela finisse. La France doit reconquérir son territoire, sa liberté  et ses valeurs, mettre fin à Vichy. Et mettre dehors tous ceux qui n’ont rien à y faire et qui œuvrent pour sa destruction.

Allons faire à présent un petit tour dans ce livre que je conseille grandement.

Pour ceux qui pensent que l’Islam peut être une religion qui s’entend avec la République française ou les démocraties occidentales, voici la preuve du contraire :

« En octobre 2013, à Istanbul, l'organisation de la Conférence islamique, financée par des douzaines de pays musulmans qui persécutent sans vergogne juifs, hindous, bouddhistes et chrétiens, demande aux nations occidentales, incarnées par la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton et le Haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Catherine Ashton, de mettre fin à la liberté d'expression, au moins en ce qui concerne l'islam, représenté de façon trop négative comme une confession qui opprime les femmes et fait preuve d'un prosélytisme agressif. Les signataires veulent faire de la critique de l'islam et, notamment, de l'assimilation des musulmans à des terroristes, un crime international reconnu par les plus hautes instances. Depuis 1999, tous les ans, les 57 pays de l'organisation de la Conférence islamique s'efforcent d'imposer un délit de blasphème devant la commission des droits de l'homme de l'ONU. Déjà formulée à Durban en 2001, cette demande est réitérée presque chaque année dans les différentes instances internationales. En septembre 2007, par exemple, le rapporteur spécial sur le racisme, Doudou Diène, juriste sénégalais, dans sin rapport présenté au Conseil des droits de l'homme, fait de l'islamophobie une "des formes les plus graves de diffamation des religions". Toujours en mars de la même année, le Conseil des droits de l'homme avait assimilé ce type de " diffamation " à du racisme pur et simple et demandait d'interdire toute moquerie à l'égard du Prophète et des symboles islamiques.
Double ambition donc : faire taire les Occidentaux, coupables de 3 péchés capitaux, la liberté religieuse, la liberté de penser, l'égalité entre hommes et femmes. Mais surtout forger un outil de police interne à l'égard des musulmans réformateurs ou libéraux qui osent critiquer leur confession et en appellent à un changement du code de la famille, à la parité entre les sexes, au droit à l'apostasie, à la conversion ou encore la possibilité de "dé-jeuner". » Pages 35-36

« Ainsi en 2000, le ministre de l’intérieur au sein du gouvernement Jospin, Jean-Pierre Chevènement, lança une vaste consultation qui aboutit à un pacte signé par les représentants de l’islam français. Jean-Pierre Chevènement aurait voulu, en bon républicain, y voir consacré « le droit de toute personne de changer de religion et de convictions ». Ce dernier étant assimilé à un acte d’apostasie, les autorités musulmanes refusèrent la mention. » Page 154.

« En ce sens les deux armes de la Terreur et de la Prédication, l'une militaire, l'autre politique, vont de pair, poursuivant le même objectif : la réislamisation de l'oumma, puis celle de l'Europe, des États-Unis et de tout le monde de l'incroyance. Voyez un Tariq Ramadan : il considère l'islam comme la seule alternative à opposer à un monde corrompu par le capitalisme et le nouvel ordre économique :" les seuls qui restent, semble-t-il, ce sont les implacables, les musulmans." L'intégration des musulmans en Europe ? "L'islam est un élément qui doit être pris en compte et qui devra l'être dans le futur. Si cette réalité continue d'être niée, cela provoquera inévitablement une résistance radicale et des heurts." en d'autres termes, ce sont aux musulmans d'imposer leurs conditions aux différentes sociétés où ils sont minoritaires. Si celles-ci leur refusent le voile, la burqa, la ségrégation dans les piscines et sur les plages, les tribunaux spéciaux pour la charia, des locaux de prières dans les entreprises, le halal dans les prisons et les écoles, elles auront les attentats, les égorgements. La sécession ou la punition. Les kamikazes sont les émissaires et l'avant-garde des fondamentalistes dont ils préparent le terrain par les bombes et le meurtre. " L'islam est entré deux fois en Europe et deux fois l'a quitté. Peut-être que la prochaine conquête, avec la volonté d'Allah, aura lieu par la prédication et l'idéologie. Toute terre n'est pas obligatoirement conquise par l'épée... Nous voulons qu'une armé de prédicateurs et d'enseignants présente l'islam dans toutes les langues et tous les dialectes" ( Youssef al-Qaradawi, théologien des frères musulmans, réfugiés au Qatar et prêchant sur Al Jzeera). »
Pages 201-202.

« Or le voile, loin de dissimuler la chevelure, est d'abord une stratégie de visibilité : il départage "nos" femmes des vôtres, les sauvées des damnées, les pudiques des traînées et permet de faire le compte. En quoi il est acte militant, une démonstration de force, l'étendard d'une avant-garde qui veut conquérir les cœurs et les esprits. Se couvrir la tête, c'est faire scission, ostensiblement, d'avec le reste de la société. Comme l'affirme avec candeur, en juin 2016, Hani Ramadan, frère deTariq Ramadan et directeur du centre islamique de Genève : " la femme sans voile est comme une pièce de deux euros, elle passe d'une main à l'autre." À l'inverse, l'universitaire Abderrahim Hafidi demande aux musulmans de France de " comprendre que certains comportements vestimentaires, notamment le port intégral de l'habit religieux, signifient pour nos concitoyens non musulmans un refus du vivre ensemble, en se barricadant dans une posture d'exclusion". » Page 77.

La gauche, sa soumission, son collaborationnisme, sa trahison, sa bêtise sans fond :

« Rarement la classe intellectuelle aura déployé de tels efforts, pour justifier sa soumission. Dans la Revue du crieur, organe du site Médiapart, Blaise Wilfert-Portal explique que « l’éloge des terrasses et du mode de vie français “prétendument joyeux et festif, gentiment paillard et coquin, tolérant et cosmopolite” n’est pas aussi “innocent” qu’il en l’air. Il fait partie du répertoire communément mobilisé depuis le XIXe siècle lorsque “la nation est en péril” et s’articule à des formes de chauvinisme plus explicitement agressives ». Défendre le mode de vie français est « une autre forme d’injonction terrorisante […] avec tout ce que cela peut impliquer d’unanimisme obligé, de muselage des manifestations légitimes de la critique, de la contestation, etc., bref une atmosphère de censure, formelle ou informelle. » Autrement dit aller boire un coup au bistrot, bécoter sa douce, commander un plat est une autre forme de terrorisme […]. » Pages 84-85.

« Que se passe-t-il pour que de bons esprits, pas plus sots que d’autres, dérapent de cette façon ? Appelons-le d’un mot simple : la haine de soi que j’évoquais en 1983, présente dans l’intelligentsia occidentale du XXe siècle pourvu qu’elle soit justifiée par la Révolution, le Parti ou le Tiers-Monde. Amis aussi l’esprit de collaboration qui se manifesta durant la Seconde Guerre mondiale. Par après les attentats de Charlie, l’ultragauche, le NPA (Nouveau Parti anticapitaliste), le Parti communiste français (mais sans le Bureau politique) et le Front de gauche (mais sans Jean Luc Mélenchon) n’ont rien trouvé de mieux à faire que d’organiser, fin février 2015, un meeting à la Bourse du travail de Saint-Denis pour dénoncer « l’islamophobie et le climat de guerre sécuritaire » (avec, entre autre, l’UIOF proche des Frères musulmans et le Parti des Indigènes de La république, groupuscule identitaire antiféministe, antisioniste et homophobe). On vient d’assassiner de sang-froid des dessinateurs de Charlie Hebdo, des membres de services de polices, des consommateurs juifs coupables d’être juifs dans un supermarché kacher mais c’est vers la dénonciation d’une supposée « islamophobie » que se précipitent les organisateurs. » Pages 86-87. (Ce qui est souligné c’est moi qui l’aie souligné pour bien montrer l’indécence des représentants de l’islam et de la gauche.)

Oui ce qui est écrit là, le grand remplacement n’a rien de condamnable et d’absurde, c’est une réalité démographique en plus d’être mathématique. Et j’avoue que je ne comprends toujours pas comment certains ne l’ont pas encore compris. Par ailleurs permettez-moi d’attirer votre attention sur le fait que la colonisation a depuis longtemps été plus que remboursée. Aujourd’hui ils nous volent et nous détruisent, et à côté n’oublions pas tout ce que les Etats, les particuliers, les ONG, les réunions d’états comme l’Union Européenne leur donne en fric, en temps, en personne et en matériel. La France  toujours une grosse salope coloniale ? Non, faut arrêter avec le délire facile et le mensonge ! mais vraiment. Et il est urgent pour ces gens de voir un psy, être parano et con à ce point, c’est grave et pathologique.

« Quant à l’immigration elle est inéluctable et indispensable disait en 2011 un « groupe d’éminentes personnalités », Joschka Fischet, Javier Solana, Timothy Garton Ash, car elle comble le déficit démographique de l’Europe, elle constitue, soutiennent d’autres, la factures à payer pour la colonisation et la traite et provoquera un changement de population, que nous le voulions ou non. » Page 182.

L’égoïsme musulman :

« Mais il faut, de la part des fondamentalistes, exagérer les frictions entre les musulmans et les autres et décrire chaque escarmouche dans les termes d’une véritable Saint-Barthélemy : un regard de travers, un sourire ironique et voilà convoqués les grands masques de notre histoire. Le site Al-Kanz n’avait-il pas à l’été 2013, débusqué un cas d’islamophobie lové dans l’emballage d’un fromage Vache qui rit ? Pour le Comité contre l’Islamophobie en France (qu’on devrait rebaptiser « Comité pour l’Islamophobie » tant il a l’art de monter en épingle des incidents minuscules  afin de justifier son existence), est raciste toute condamnation d’un prêcheur salafiste incitant à la haine envers les Juifs, toute mesure d’expulsion d’une personne condamnée pour implication dans des entreprises terroristes. Même les perquisitions à la suite des attentats, sont vues comme des humiliations pour des millions de musulmans : on soumettrait alors, selon le CCIF, des fidèles innocents au même traitement que celui réservé aux gangs et aux voyous. Bref, se défendre contre les terroristes est un acte raciste ! On n’est pas loin ici du délit d’intelligence avec l’ennemi. » Pages 149-150

En même temps quand on voit que la connerie européenne peut écrire ça : «Un rapport publié en 2006 par l’Observatoire européen des phénomènes racistes et xénophobes explique, sans rire, que les actes terroristes commis sur les sols américain, espagnol et britannique depuis 2001 sont traumatisants non pour les victimes mais pour les musulmans, les « Arabes » et les « demandeurs d’asile » (page 145), il ne faut pas s’étonner si les débiles d'un dieu imaginaire nommé Allah ont aussi l’idée de s’en servir.

« L’antiracisme est vraiment le pavillon de contrebande, brandi par les intégristes, pour soulever les communautés musulmanes contre l’Europe. Un mot résumé l’idéal auquel nous devrions nous soumettre ; l’oblotion. Tous devoir seraient de notre côté, tous les droits de celui des sectateurs du Coran à qui l’on devrait cacher jusqu’aux aspects les moins reluisant de leur foi. »

L’islamisme à l’œuvre. Ca rappel « la manif de la honte » de novembre 2019, faire les rapprochements les plus douteux et honteux qui soient. Les musulmans aujourd’hui ne sont pas les juifs d’hier dont ils furent d’ailleurs les persécuteurs aussi. Les musulmans ne sont pas des victimes !

« Déjà en 1994, à Grenoble, de jeunes musulmans défilaient pour protester contre l’interdiction programmée du foulard islamique à l’école et dans les bâtiments publics en arborant un brassard représentant  en jaune sur fond noir le croissant de l’islam assorti d’une étoile jaune que devraient porter les Juifs durant l’Occupation. Et quand des militants islamistes, soupçonnés de sympathie pour le Front islamique du salut, responsable de guerre civile en Algérie, sont placés, durant l’été 1994, en détention dans une caserne du nord de la France, ils déploient immédiatement sur les murs de l’établissement une banderole qui proclame : « Camp de concentration ». En Suisse en 2011, le Conseil central islamique imprime des autocollants jaunes qui associent islamophobie et Holocauste, une étoile jaune à huit branches portant l’inscription « Muslim ». Des milliers d’étoiles sont ainsi placardées dans tous les lieux publics, y compris sur l’arrière des bus. » Pages 100-101.

Mauvaises réflexions sur l’islamisme et comment d’une seule question on peut mettre à bas les théories fumeuses : (cf. ce qui est souligné).

« La culture de l'excuse est d'abord une culture du mépris : croyant blanchir des groupes entiers, elle les infantilise. Les djihadistes sont réduits à leurs conditions sociales ; loin d'être des meurtriers, ce sont des archanges dont les forfaits nous incombent. On les rhabille du manteau du persécuté, du psychopathe, du déséquilibré. Tout crime, égorgement, attentat à la bombe en France, en Allemagne ou au Proche-Orient, serait un peu de notre faute et devrait nous inciter à battre notre coulpe. Dans l'idéologie de l'absolution, l'acte n'est plus qu'un symptôme. Il fond littéralement, tel le sucre dans l'eau, dans les circonstances qui l'entourent. Tueurs, kamikazes ne sont jamais responsables puisque, nés sur le terreau du mépris, de la pauvreté, de l'exploitation, ils n'en sont que les produits. Ce sont des désespérés qui ont éprouvé un besoin urgent de tuer un maximum de gens. Vient un moment pourtant où les égarements de tels individus ne peuvent être imputés qu'à eux-mêmes : en faire des marionnettes inconscientes des grandes puissances revient à les disculper à peu de frais. L'ami des opprimés fait preuve d'un paternalisme condescendant à l'égard de ses protégés : il leur interdit l'accès à l'autonomie parce qu'il les rend jamais comptables de leurs actes, pas plus qu'il ne les crédite de leurs réussites individuelles.
A ceux qui imputent le terrorisme aux inégalités économiques du Proche-Orient, au réchauffement climatique, aux interventions américaines ou européennes, opposons plutôt ce sage conseil du doyen de la faculté de droit du Qatar : le seul moyen de combattre Al-Qaïda ou Daech, c'est de leur substituer une autre théologie, d'autres valeurs spirituelles qui réfutent les leurs. L’enjeu est d'abord religieux. » Pages 91-92.

 « Dans une note pour la Fondation de la recherche stratégique (février 2016), Bruno Tertrais rappelle que des attentats frappèrent le sol français dès les années 70 sans que nos armées soient intervenues à l'étranger, par le terrorisme palestinien et iranien. En 2000, un projet d'attentat déjoué voulait détruire la cathédrale de Strasbourg alors même que notre pays n'intervenait nulle part. Ne pas frapper en Afghanistan en 2001 aurait permis à un émirat taliban de prospérer et de rayonner sur le monde entier. L'Allemagne elle aussi est menacée comme pays croisé alors qu'elle a peu de troupes hors de ses frontières. Daech veut nous enfermer dans une alternative intolérable : soumission ou intervention. Il est dommage que des responsables politiques, tel Dominique de Villepin, ou des intellectuels s'y laissent enfermer. C'est confondre les prétextes invoqués par les djihadistes avec les causalités réelles. La France est haïe pour ce qu'elle est, non ce qu'elle fait. » Pages 88-89

« L'explication par l'allergie occidentale n'est pas valide ; il s'agit juste de délégitimer toute interrogation sur la foi en inventant des liens fantaisistes avec le passé colonial de l'Europe, même quand il s'agit de pays comme la Suède, la Norvège, le Danemark, qui n'ont eu aucune expansion territoriale hors d'Europe.
Et si la France et ses voisins sont à ce point hostile à l'islam, comment se fait-il que les citoyens musulmans y restent et souhaitent toujours y venir, au lieu d'émigrer en masse vers des cieux plus cléments ? ». Page 152 (Question que je me pose aussi, ils sont en faites tellement bien ici. Des vrais petits menteurs.)

Oubliez la propagande de l’école, être conservateur c’est bien aussi. Parfois ça permet de combattre un autre nazisme, un autre fascisme, un autre Vichy. Ça permet d’éviter de replonger dans les heures les plus sombres de l’histoire :

« […] Paradoxe fascinant : les conservateurs ne défendent pas seulement une batterie de droits individuels, le bon plaisir et les caprices du citoyen global contemporain, mais aussi le socle civilisateur sur lequel la modernité s’est édifiée. Contre le relativisme culturel et l’hédonisme facile – lequel vire si facilement au puritanisme –, ils veulent protéger des traditions, une spiritualité, une continuité historique aussi importante que nos libertés. N’oublions pas qu’à la fin des années 30, ce sont deux hommes de droite, selon nos critères actuels, l’un monarchistes, l’autre tory, de Gaulle et Churchill, qui perçurent, les premiers, l’abomination du national-socialisme et se dressèrent contre lui. Si la lucidité historique consiste à penser l’évènement et à se tenir à la hauteur de ce qui arrive, alors concédons que les gauches ont globalement failli face au terrorisme islamiste. […] L’avenir retiendra qu’au XXIe siècle, une large  fraction des intelligentsias occidentales pactisa avec le totalitarisme intégriste comme leurs aînées avaient communié avec le nazisme ou le communisme ». Page 82 (Avouons-le si la gauche porte le crime le plus grand, faut bien dire que le centre et la droite en porte une partie aussi.)

La gauche contre la société et avec l’Islam :

« Qu'est-ce que l'antiracisme aujourd'hui ? L'amour de l'autre poussé jusqu'au sacrifice de soi ou des siens. La fraternité obligatoire avec toute l'humanité sauf avec sa propre culture. Car il y a un seul ennemi, l'homme hétérosexuel blanc, héritier du DWEM comme on dit sur les campus américain. Ainsi sont foulés aux pieds l'égalité hommes-femmes, le doute salvateur, l'esprit critique, tout ce qui était associé traditionnellement à une position éclairée. Seul le racisme tourné contre nous est légitime, nous devons approuver chez l'autre ce que nous refusons chez nous. La tolérance envers lui doit tolérer également son intolérance à notre égard.
Ainsi par amour pour l'islam, une certaine gauche halal tombe-t-elle dans une idolâtrie sans failles envers le voile islamique, porté aux nues. Retour d'une ancienne valeur romantique : l'exotisme. On s'entiche jusqu'à l'extase de toute la vêture des salafiste, de leur attirail de bazar orientalisant comme on s'extasiait au XIXe siècle sur les odalisques et les harems. » Pages 74-75

« Pourquoi le choix de cette religion à l'exclusion de toutes les autres ? Parce qu'elle est le substitut d'un marxisme et d'un tiers-mondialisme à l'agonie, parce qu'elle incarne un pouvoir de dévotion qui nous a quittés. Partant, il faudrait traiter l'islam et ses fidèles avec un tact, une patience, un doigté que ne requièrent ni les juifs, ni les chrétiens, ni les bouddhiste, ni les hindous. Ainsi, explique Régis Debray, il faut distinguer les opinions, révocables et fragiles, des convictions qui engagent l'être entier. Ces dernières, même si elles ne peuvent prétendre au statut de vérité universelle, constituent "un foyer vivant d'existence, de partage et de rayonnement". Et de conclure : "On contredit une opinion, on blesse ou on heurte une conviction." Mais la maturité démocratique suppose d'accepter que mes convictions les plus intimes, mon assurance d'être en possession de la vérité ne soient des opinions pour les autres. [...]
S'il ne fallait pas froisser la croyance des autres, l'humanité ne serait jamais sortie de la foi du charbonnier et en serait restée aux formes primitives de la religion. [...]
Vient un moment où l'enseignement, l'évolution des mœurs la progression des savoirs peuvent entrer en conflit avec telle ou telle croyance et ne doivent en rien plier devant elles. » Pages 49-50.

« [...] Ou bien comme le dit un membre des Indigènes de la République (groupuscule confessionnel identitaire) "Les supplétives du système raciste" chargées de "donner le coup de grâce à cette honnie famille maghrébine". L'expression est intéressante : elle signifie deux choses complémentaires : qu'une citoyenne française d'origine maghrébine reste maghrébine envers et contre tout et ne peut jamais être française de plein titre. Qu'une femme musulmane le demeure également pour toujours, prisonnière de sa culture d'origine. Il est curieux de voir combien un certain gauchisme colporte les clichés coloniaux les plus éculés.
C'est donc bien une chasse aux sorcières que nous assistons, menée par les fondamentalistes et leurs alliés marxisants, coalisés pour maintenir l'islam comme un bloc inamovible. Il faut bloquer tout espoir de mutation en terre coranique et pourfendre les dissidents. L'accusation d'islamophobie n'est rien d'autre qu'une arme de destruction massive du débat intellectuel. Nous sommes les témoins depuis 20 ans de la fabrication d'un nouveau délit d'opinion, analogue à ce qui se faisait, jadis, dans l'Union soviétique contre les "ennemis du peuple". Les gardiens du dogme veillent de façon sourcilleuse sur la moindre transgression ou allusion. Le simple fait d'évoquer un "problème musulman" vous vaut les foudres des censeurs et des menaces de procès. Il s'agit donc de flétrir ces jeunes femmes qui souhaitent s'affranchir du voile et archer tête nue dans la rue, sans se faire traiter de tous les noms, qui veulent épouser ceux qu'elles aiment et non pas ceux qu'on leur impose, foudroyer ces Français, ces Anglais, ces Allemands, ces Italiens d'origine turque, pakistanaise, algérienne, africaine qui réclament le droit à l'indifférence religieuse et veulent vivre sans allégeance obligatoire à leur communauté de naissance. On déplace la question du plan intellectuel au plan culturel, toute objection ou volonté de sécession étant vue comme une trahison "raciste"». Pages 41-42

Ce que le politiquement correct a de néfaste :

« La crainte de l’opprobre, concernant des membres de minorités culturelles, peut nous sceller les lèvres et nous rendre complices, malgré nous, de crimes effrayants : ainsi de ces services sociaux et policiers en Angleterre, en 2014, qui ont tardé à démanteler un réseau de prédateurs sexuels pakistanais, connus depuis longtemps. La crainte d’être traités de racistes justifiait leur réticence à identifier les origines ethniques des coupables » ». Page 143.

« Près de vingt ans après, en 2004, quand la députée néerlandaise d’origine somalienne, Ayaan Hirsi Ali, est condamnée à mort par les intégristes pour avoir tourné avec le cinéaste Théo van Gogh un film sur la condition des femmes en islam, Soumission (an Gogh sera assassiné aux Pays-Bas par un extrémiste marocain en guise de punition), deux intellectuels anglo-saxons de renom, Ian Buruma et Timothy Garton Ash accuseront la rebelel d’avoir « trahi » sa culture et s « Sali » une religion minoritaire. […]  Ian Buruma l’accusera finalement d’avoir cédé au « fondamentaliste des Lumières », pendant occidental de l’intégrisme qui commande meurtres et attentats suicide. […]  Pratiquant ce que j’avais appelé alors le « racisme de l’antiracisme », Ian Buruma et Timothy Garrton Ash, demandent aux musulmans, et surtout aux femmes, de courber l’échine devant les commandements de leur foi et de ne pas chercher à s’en émanciper». Pages 166-168.

« Par lâcheté ou paternalisme, la censure a gagné en Europe : on en verra plus d’images de Mahomet sur aucun journal ou magazine, on ne jouera plus Mahomet ou le fanatisme, la pièce de théâtre de Voltaire (écrite d’ailleurs en 1736 contre l’Eglise et la monarchie française) railleries, insolences, paillardises sont désormais interdites en ce qui concerne l’islam.  Le crime de lèse-divinité est soutenu par une partie de la gauche et des conservateurs chrétiens au nom du respect des convictions. »

Réflexions de l’auteur :

« Pour que les certitudes des uns ne blessent pas celles des autres, il faut donc des lois, une habitude de la cohabitation, des mœurs communes compatibles avec la liberté d'expression, à condition qu'un culte précis ne s'arroge pas des droits exorbitants et n'exige pas des égards déniés aux autres. C'est là que le bât blesse quand des fidèles veulent empiéter sur l'espace public pour imposer leurs exigences - refus de piscine et de gymnastique pour les filles, voile intégral, burkini, etc. C'est à la loi et non à la religion de dire le licite et l'illicite et aux citoyens de s'y conformer, quelles que soient leurs appartenances. » Page 51.

« Le fait qu'on ne puisse plus proclamer haut et fort à la télévision ou en public qu'il faut tuer les juifs, les arabes, les blancs […] est en soi une bonne chose. Contrepartie de ce progrès : pour éviter de tomber sous le coup de l'accusation, il faut parler avec des gants, user de comparaisons prudentes […] Mais étendre cette prudence aux productions de la culture humaine, bannira priori toute critique d'un système, d'une foi, c'est prendre le risque d'amputer la liberté de penser. Ce qu'a entériné la loi Pleven de 1972 qui crée un nouveau délit de " provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence" commise envers des individus "à raison de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée". L'élargissement fut l'occasion, saisie par des associations intégristes, catholiques ou autre, de traîner en justice les auteurs de films jugés diffamatoires ( " Je vous salue, Marie" de Jean-Luc Godard (1985), […]). Au motif que certains mots sont des armes […] , et peuvent blesser comme l'avait déjà souligné Jean-Paul Sartre citant Brice Parrain, après la guerre, à propos des écrivains collaborateurs, les discours méprisables ou moqueurs envers la foi devraient être censurés. De l'affaire Rushdie, condamné à mort pour avoir, selon ses procureurs, blasphémé la Prophète dans ses "Versets sataniques" jusqu'à l'affaire des caricatures de Mahomet qui se solda par l'assassinat de sang-froid de toute l'équipe de Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015, la frontière est mince entre le jugement satirique sur les croyances d'autrui et l'outrage maximal. Nous n'aurions donc le choix qu'entre l'offense et l'acquiescement. L'islam radical rajoute à la délicate question du blasphème une nuance importante : il tue les contrevenants et ne s'embarrasse pas de précautions. Tout ce qui relevé jadis de l'esprit des Lumières, la critique mais aussi le discours anticlérical, théologique, philosophique, la satire, devrait désormais être assimilé à une diffamation. »  Pages 29-30.

« On peut en France, pays de tradition anticléricale, ridiculiser Moïse, jésus, le Dalaï-lama, le Pape, les représenter dans toutes les postures, même les plus grotesques ou obscènes, mais on ne devrait jamais rire de l'islam sous peine d'encourir le courroux des tribunaux ou la lise à mort par les justiciers du djihad. Lui et lui seul, de toutes les grandes confessions, devrait échapper à l'opprobre, à la moquerie. Pourquoi ce traitement préférentiel ? » Pages 47 – 48.

La décolonisation de la France. Oui vous ne rêvez pas, je viens bien d’écrire une aberration. La France doit se décoloniser d’elle-même ! Plus de français en France ! C’est la nouvelle lubie des fachos étrangers ou d’origine étrangère qui sont soutenus par les crétins collaborationnistes. Le refus de s’intégrer et de s’assimiler faut bien le retourner en inventant un racisme imaginaire et en parlant de colonisation. Mais pour vous montrer la connerie du concept, voici un passage :

« Les problèmes sociaux seraient d’abord des problèmes ethniques et les quartiers rien d’autre que nos nouveaux « dominions ». Paris ferait main basse sur les cités, exploiterait leurs richesses, mènerait à leur égard une violente politique de spoliation ! Rappelons que d’autres ont voulu faire des banlieues l’équivalent des territoires occupés de Palestine, une bande de Gaza et une Cisjordanie à elles seules aux environs de Lyon, de Toulouse, de Marseille. Voilà donc que les français deviennent des colons chez eux et qu’il faudrait les exproprier de l’Hexagone.
[…] Pour une faction conséquente de l’intelligentsia, parler de colonialisme, c’est pleurer le romantisme révolutionnaire et l’élan politique de cette période. » Pages 184 – 185.

L’argent le nerf de la discrimination ?

« L'antiracisme, pareil à l'humanitaire, est un marché en pleine expansion où chaque groupe, pour exister, doit exciper d'une blessure qui le singularise. Ce ne sont plus des associations de citoyens qui s'allient pour combattre le racisme, ce sont des lobbies confessionnels ou communautaires qui inventent de nouvelles formes de discriminations pour justifier leur existence, recevoir le maximum de publicité, de réparations. » Page 31. (Une lamentation bien tournée peut rapporter gros.)

Et pourtant il y a des gens lucides, même chez les musulmans :

Le président égyptien disant lors d’un discours au Caire. « Il explique que les craintes suscitées par l’Islam dans le monde ne sont pas sans fondement et proviennent surtout de l’Islam lui-même. « Ce corpus de textes et d’idées, que nous avons sacralisé depuis de nombreuses années au point que s’en éloigner est devenu presque impossible, suscite à notre égard l’hostilité du monde entier. […] Est-il concevable qu’un milliard six cents millions d’hommes puissent penser qu’ils doivent tuer les autres membres de l’humanité qui compte 7 milliards de personnes afin de pouvoir vivre entre eux ? »
Un autre disait, Susilo Bambang Yudhoyono ceci à propos des nations se réclamant de l’Islam, « il n’y en a pas une qui puisse être classée comme développée selon quelques critère que ce soit Toutes sont en retard de savoir, de finances et de technologies […] le monde associe islam à arriération Cela nous met en colère mais le fait demeure que nous sommes arriérés ».
Page 198.

Juste quelques points que je ne partage pas entièrement avec l’auteur.

Le retour au religieux qui est selon l’auteur, un désir de protection et d’assurance, me convainc moins. Etant donné qu’il me semble d’avantage y voir une soif de pouvoir et de puissance, venant notamment de l’étranger. Même si la peur du libre arbitre et de la liberté ne sont pas à minimiser.
Enfin, un autre point où je ne rejoins pas l’auteur entièrement, c’est sur le traitement de l’Islam, je le trouve trop doux. Bien sûr, il a raison ifaut traiter cette religion comme les autres, faire comprendre à ses croyants qu’ils ne sont pas supérieurs aux autres et ne méritent pas un traitement différent des autres. Mais pour que ceci fonctionne, il faut commencer par punir fermement le collaborationnisme islamiste et les islamistes qui tendent à faire de l’islam LA religion du futur.
Mais étant donné que le Coran est un livre arrogant et violent - violence que l'on retrouve chez Mahomet -, je crains que ça ne soit pas suffisant de banaliser cette religion, de la noyer dans la masse comme le suggère l’auteur. La réduire à rien en la soumettant à la raison, en lui restreignant sa visibilité et sa pratique, me semble bien plus porteur. Car ce qu’il faut s’est effacer l’Islam dans nos pays pour qu’on retrouve la paix et la sécurité et pour cela il faut commencer par interdire les signes visuels, interdire les associations, interdire les écoles, interdire la construction de mosquée. Ce qu’il faut c’est revenir sur nos pas (ce n’est pas impossible), et les faire plier à nos règles avant qu’ils ne fassent plier la République aux leurs. Et si ça ne leur plaît pas, la France a le devoir de les expulser eux et toute leur famille. On ne peut pas garder ces arriérés et ces monstres sous notre toit. Ça serait leur donner raison et une possibilité de nous vaincre.

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